15 août 1839 — Les Deux Rendez-vous, intermède, dans La Presse, 1re livraison, signé Gérard.

Les Deux Rendez-vous, seront repris dans La Revue pittoresque en février 1844, puis dans Petits Châteaux de Bohême en 1853 sous le titre de Corilla, comme dans Les Filles du feu en 1854. L’héroïne s’appelle Mercédès dans les deux premières publications et devient Corilla dans Petits Châteaux de Bohême puis dans Les Filles du feu. Nerval a songé à faire mettre en musique ce charmant intermède qui ne fut pourtant jamais porté à la scène et est devenu le « château d’Espagne, construit avec des châssis, des fermes et des praticables »  des Petits Châteaux de Bohême.

La scène se passe à Naples, près de l’opéra San Carlo. Fabio, amoureux de la cantatrice Mercédès, a obtenu d’elle un rendez-vous, mais s’aperçoit bientôt qu’elle en a également accordé un à son rival Marcelli à la même heure. Qui Mercédès a-t-elle trompé ? Il semble que ce soit Fabio, car au rendez-vous se présente une petite marchande de fleurs, qui ressemble étonnamment à la cantatrice. Mais Fabio est bien vite détrompé : la bouquetière, c’est la cantatrice elle-même, qui l’a préféré à son rival. Nerval a donné au personnage de Fabio beaucoup de lui-même, et son intermède n’est pas sans rappeler certaines des Lettres d’amour du temps de Jenny Colon, et le chapitre I de Sylvie.

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LES DEUX RENDEZ-VOUS.

INTERMÈDE.(1)

 

(La scène se passe sur le quai de Santa-Lucia, à Naples.)

 

FABIO, MAZETTO.

 

FABIO.

Si tu me trompes, Mazetto, c’est un triste métier que tu fais là....

MAZETTO.

Le métier n’en est pas meilleur ; mais je vous sers fidèlement. Elle viendra ce soir, vous dis-je ; elle a reçu vos lettres et vos bouquets.

FABIO.

Et la chaîne d’or, et l’agrafe de pierres fines ?

MAZETTO.

Vous ne devez pas douter qu’elles ne lui soient parvenues aussi, et vous les reconnaîtrez peut-être à son col et à sa ceinture ; seulement, la façon de ces bijoux est si moderne, qu’elle n’a trouvé encore aucun rôle où elle pût les porter comme faisant partie de son costume.

FABIO.

Mais m’a-t-elle vu seulement ? m’a-t-elle remarqué à la place où je suis assis tous les soirs pour l’admirer et l’applaudir, et puis-je penser que mes présents ne seront pas la seule cause de sa démarche ?

MAZETTO.

Fi, monsieur ! ce que vous avez donné n’est rien pour une personne de cette volée ; et, dès que vous vous connaîtrez mieux, elle vous répondra par quelque portrait entouré de perles qui vaudra le double. Il en est de même des dix louis que vous m’avez remis déjà, et des vingt autres que vous m’avez promis dès que vous aurez l’assurance de votre premier rendez-vous ; ce n’est qu’argent prêté, je vous l’ai dit, et ils vous reviendront un jour avec de gros intérêts.

FABIO.

Va, je n’en attends rien.

MAZETTO.

Non, monsieur, il faut que vous sachiez à quels gens vous avez affaire, et que, loin de vous ruiner, vous êtes ici sur le vrai chemin de votre fortune ; veuillez donc me compter la somme convenue, car je suis forcé de me rendre au théâtre pour y remplir mes fonctions de chaque soir.

FABIO.

Mais pourquoi n’a-t-elle pas fait de réponse, et n’a-t-elle pas marqué de rendez-vous ?

MAZETTO

Parce que, ne vous ayant encore vu que de loin, c’est-à-dire de la scène aux loges, comme vous ne l’avez vue vous-même que des loges à la scène, elle veut connaître avant tout votre tenue et vos manières, entendre votre son de voix, que sais-je ! Voudriez-vous que la meilleure cantatrice de San Carlo acceptât les hommages du premier venu sans plus d’information ?

FABIO.

Mais l’oserai-je aborder seulement ? et dois-je m’exposer, sur ta parole, à l’affront d’être rebuté ; ou d’avoir à ses yeux, la mine d’un galant de carrefour ?

MAZETTO.

Je vous répète que vous n’avez rien à faire qu’à vous promener le long de ce quai presque désert à cette heure ; elle passera, cachant son visage baissé sous la frange de sa mantille ; elle vous adressera la parole elle-même, et vous indiquera un rendez-vous pour ce soir, car l’endroit est peu propre à une conversation suivie. Serez-vous content ?

FABIO.

O Mazetto ! si tu dis vrai, tu me sauves la vie !

MAZETTO.

Et par reconnaissance, vous me prêtez les vingt louis convenus.

FABIO.

Tu les recevras quand je lui aurai parlé.

MAZETTO.

Vous êtes méfiant ; mais votre amour m’intéresse, et je l’aurais servi par pure amitié, si je n’avais à nourrir ma famille. Tenez-vous là comme rêvant en vous-même et composant quelque sonnet, je vais rôder aux environs pour prévenir toute surprise. (Il sort.)

FABIO, seul.

Je vais la voir ! la voir pour la première fois à la lumière du ciel, entendre pour la première fois des paroles qu’elle aura pensées !... Un mot d’elle va réaliser mon rêve, ou le faire envoler pour toujours ! Ah ! j’ai peur de risquer ici plus que je ne puis gagner ; ma passion était grande et pure, et rasait le monde sans le toucher, elle n’habitait que des palais radieux et des rives enchantées ; la voici ramenée à la terre et contrainte à cheminer comme toutes les autres. Ainsi que Pygmalion, j’adorais la forme extérieure d’une femme, seulement la statue se mouvait tous les soirs sous mes yeux avec une grâce divine, et de sa bouche, il ne tombait que des perles de mélodie. Et maintenant voici qu’elle descend à moi : mais l’Amour qui a fait ce miracle est un honteux valet de comédie, et le rayon qui fait vivre pour moi cette idole adorée est de ceux que Jupiter versait au sein de Danaé !... Elle vient, c’est bien elle ; oh ! le cœur me manque, et je serais tenté de m’enfuir si elle ne m’avait aperçu déjà !

 

FABIO, UNE DAME en mantille.

 

LA DAME, passant près de lui.

Seigneur cavalier, donnez-moi le bras je vous prie, de peur qu’on ne nous observe, et marchons naturellement. Vous m’avez écrit...

FABIO.

Et je n’ai reçu de vous aucune réponse...

LA DAME.

Tiendriez-vous plus à mon écriture qu’à mes paroles ?

FABIO.

Votre bouche ou votre main m’en voudraient si j’osais choisir.

LA DAME.

Que l’une soit donc le garant de l’autre, vos lettres m’ont touchée, et je consens à l’entrevue que vous me demandez. Vous savez pourquoi je ne puis vous recevoir chez moi.

FABIO.

On me l’a dit.

LA DAME.

Je suis très entourée, très gênée dans toutes mes démarches. Ce soir, à quatre heures de la nuit, attendez-moi au rond-point de la Villa-Reale, j’y viendrai sous un déguisement, et nous pourrons avoir quelques instans d’entretien.

FABIO.

J’y serai.

LA DAME.

Maintenant quittez mon bras, et ne me suivez pas, je me rends au théâtre. Ne paraissez pas dans la salle ce soir.... soyez discret et confiant. (Elle sort.)

 

FABIO seul.

C’était bien elle !... En me quittant, elle s’est toute révélée dans un mouvement, comme la Vénus de Virgile. J’avais à peine reconnu son visage, et pourtant l’éclair de ses yeux me traversait le cœur, de même qu’au théâtre, lorsque son regard vient croiser le mien dans la foule. Sa voix ne perd pas de son charme en prononçant de simple paroles, et cependant je croyais jusqu’ici qu’elle ne devait avoir que le chant comme les oiseaux ! Mais ce qu’elle m’a dit vaut tous les vers de Métastase, et ce timbre si pur, et cet accent si doux, n’empruntent rien pour séduire aux mélodies de Paësiello ou de Cimarosa. Ah ! toutes ces héroïnes que j’adorais en elle, Sophonisbe, Alcime, Herminie, et même cette blonde Molinara, qu’elle joue à ravir sous des habits moins splendides, je les voyais toutes enfermées à la fois dans cette mantille coquette, sous cette coiffe de satin... Encore Mazetto ?

 

FABIO, MAZETTO.

 

MAZETTO.

Eh bien ! seigneur, suis-je un fourbe, un homme sans parole, un homme sans honneur ?

FABIO.

Tu es le plus vertueux des mortels ! Mais tiens, prends cette bourse, et laisse-moi seul.

MAZETTO.

Vous avez l’air contrarié.

FABIO.

C’est que le bonheur me rend triste ; il me force à penser au malheur qui le suit toujours de près.

MAZETTO.

Peut-être avez-vous besoin de votre argent pour jouer au lansquenet cette nuit : je puis vous le rendre, et même vous en prêter d’autre.

FABIO.

Cela n’est point nécessaire. Adieu.

MAZETTO.

Prenez garde à la jettatura, seigneur Fabio ! (Il sort.)

 

FABIO, seul.

Je suis fatigué de voir la tête de ce coquin faire ombre sur mon amour ; mais dieu-merci, ce messager va me devenir inutile. Qu’a-t-il fait d’ailleurs, que de remettre adroitement mes billets et mes fleurs, qu’on avait longtemps repoussés ? Allons, allons, l’affaire a été fort habilement conduite et touche à son dénoûment..... Mais pourquoi suis-je donc si morose ce soir, moi qui devrais nager dans la joie et frapper ces dalles d’un pied triomphant ? N’a-t-elle pas cédé un peu vite, et surtout depuis l’envoi de mes présens !... Bon, je vois les choses trop en noir, et je ne devrais songer plutôt qu’à préparer ma rhétorique amoureuse. Il est clair que nous ne nous contenterons pas de causer amoureusement sous les arbres, et que je parviendrai bien à l’emmener souper dans quelque hôtellerie de Chiaia ; mais il faudra être brillant, passionné, fou d’amour, monter ma conversation au ton de mon style, réaliser l’idéal que lui ont présenté mes lettres et mes vers... et c’est à quoi je ne me sens nulle chaleur et nulle énergie... J’ai envie d’aller me remonter l’imagination avec quelques verres de vin d’Espagne. (Entre Marcelli.)

 

FABIO, MARCELLI.

 

MARCELLI.

C’est un triste moyen, seigneur Fabio ; le vin est le plus traître des compagnons ; il vous prend dans un palais et vous laisse dans un ruisseau.

FABIO.

Ah ! c’est vous, seigneur Marcelli ; vous m’écoutiez ?

MARCELLI.

Non, mais je vous entendais.

FABIO.

Ai-je rien dit qui vous ait déplu ?

MARCELLI.

Au contraire ; vous vous disiez triste et vous vouliez boire, c’est tout ce que j’ai surpris de votre monologue : moi, je suis plus gai qu’on ne peut dire. Je marche le long de ce quai comme un oiseau ; je pense à des choses folles, je ne puis demeurer en place, et j’ai peur de me fatiguer. Tenons-nous compagnie l’un à l’autre un instant ; je vaux bien une bouteille pour l’ivresse, et cependant je ne suis rempli que de joie ; j’ai besoin de m’épancher comme un flacon de Sillery, et je veux jeter dans votre oreille un secret étourdissant.

FABIO.

De grâce, choisissez un confident moins préoccupé de ses propres affaires. J’ai la tête prise, mon cher ; je ne suis bon à rien ce soir, et, eussiez-vous à me confier que le roi Midas a des oreilles d’âne, je vous jure que je serais incapable de m’en souvenir demain pour le répéter.

MARCELLI.

Et c’est ce qu’il me faut, vrai Dieu ! un confident muet comme une tombe.

FABIO.

Bon ! ne sais-je pas vos façons ? vous voulez publier une bonne fortune, et vous m’avez choisi pour le héraut de votre gloire.

MARCELLI.

Au contraire, je veux prévenir une indiscrétion en vous confiant bénévolement certaines choses que vous n’avez pu manquer de soupçonner.

FABIO.

Je ne sais ce que vous voulez dire.

MARCELLI.

On ne garde pas un secret surpris, au lieu qu’une confidence engage.

FABIO.

Mais je ne soupçonne rien qui vous puisse concerner.

MARCELLI.

Il convient donc que je vous dise tout.

FABIO.

Vous n’allez donc pas au théâtre ?

MARCELLI.

Non, pas ce soir ; et vous ?

FABIO.

Moi, j’ai quelque affaire en tête, j’ai besoin de me promener seul.

MARCELLI.

Je gage que vous composez un opéra.

FABIO.

Vous avez deviné.

MARCELLI.

Et qui s’y tromperait ? Vous ne manquez pas une seule des représentations de San-Carlo ; vous arrivez dès l’ouverture, ce que ne fait aucune personne du bel air ; vous ne vous retirez pas au milieu du dernier acte, et vous restez seul dans la salle avec le public du parquet. Il est clair que vous étudiez votre art avec soin et persévérance. mais une seule chose m’inquiète... êtes-vous poète ou musicien ?

FABIO.

L’un et l’autre.

MARCELLI.

Pour moi, je ne suis qu’amateur et n’ai fait que des chansonnettes. Vous savez donc très bien que mon assiduité dans cette salle, où nous nous rencontrons continuellement depuis quelques semaines, ne peut avoir d’autre motif qu’une intrigue amoureuse....

FABIO.

Dont je n’ai nulle envie d’être informé.

MARCELLI.

Oh ! vous ne m’échapperez point par ces faux-fuyans, et ce n’est que quand vous saurez tout, que je me croirai certain du mystère dont mon amour a besoin.

FABIO.

Il s’agit donc de quelque actrice... de la Borsella ?

MARCELLI.

Non ! de la nouvelle cantatrice espagnole, de la divine Mercédès !... Par Bacchus ! vous avez bien remarqué les furieux clins d’œil que nous nous lançons.

FABIO avec humeur.

Jamais !

MARCELLI.

Les signes convenus entre nous à de certains instans où l’attention du public se porte ailleurs...

FABIO.

Je n’ai rien vu de pareil.

MARCELLI.

Quoi, vous êtes distrait à ce point ? J’ai donc eu tort de vous croire informé d’une partie de mon secret ; mais la confidence étant commencée....

FABIO vivement.

Oui, certes ! vous me voyez maintenant curieux d’en connaître la fin.

MARCELLI.

Peut-être n’avez vous jamais fait grande attention à la signora Mercédès. Vous êtes plus occupé, n’est-ce pas, de sa voix que de sa figure. Eh bien ! remarquez-la, elle est charmante.

FABIO.

J’en conviens.

MARCELLI.

Une blonde d’Italie ou d’Espagne, c’est toujours une espèce de beauté fort singulière et qui a du prix par sa rareté.

FABIO.

C’est également mon avis.

MARCELLI.

Ne trouvez-vous pas qu’elle ressemble à la Judith de Caravagio, qui est dans le musée royal ?

FABIO.

Hé ! monsieur, finissez. En deux mots, vous êtes son amant, n’est-ce pas ?

MARCELLI.

Pardon ; je ne suis encore que son amoureux.

FABIO.

Vous m’étonnez.

MARCELLI.

Je dois vous dire qu’elle est fort sévère.

FABIO.

On le prétend.

MARCELLI.

Que c’est une tigresse, une Bradamante...

FABIO.

Une Alcimadure !

MARCELLI.

Sa porte demeurant fermée à mes bouquets, sa fenêtre à mes sérénades, j’en ai conclu qu’elle avait des raisons pour être insensible... chez elle, mais que sa vertu devait tenir pied moins solidement sur les planches d’une scène d’opéra... Je sondai le terrain, j’appris qu’un certain drôle nommé Mazetto avait accès près d’elle, en raison de son service au théâtre.....

FABIO.

Vous confiâtes vos fleurs et vos billets à ce coquin.

MARCELLI.

Vous le saviez donc.

FABIO.

Et aussi quelques présens qu’il vous conseilla de faire.

MARCELLI.

Ne disais-je pas bien que vous étiez informé de tout ?

FABIO.

Vous n’avez pas reçu de lettres d’elle ?

MARCELLI.

Aucune.

FABIO.

Il serait trop singulier que la dame elle-même, passant près de vous dans la rue, vous eût, à voix basse, indiqué un rendez-vous....

MARCELLI.

Vous êtes le diable, ou moi-même !

FABIO.

Pour demain ?

MARCELLI.

Non, pour aujourd’hui.

FABIO.

A cinq heure de la nuit ?

MARCELLI.

A quatre heures.

FABIO.

Alors, c’est au rond-point de la Villa-Reale !

MARCELLI.

Non ! devant les bains de Neptune.

FABIO.

Je n’y comprends plus rien.

MARCELLI.

Pardieu ! vous voulez tout deviner, tout savoir mieux que moi. C’est particulier. Maintenant que j’ai tout dit, il est de votre honneur d’être discret.

FABIO.

Bien. Ecoutez-moi, mon ami... nous sommes joués l’un ou l’autre !

MARCELLI.

Que dites-vous ?

FABIO.

Ou l’un et l’autre, si vous voulez. Nous avons rendez-vous de la même personne, à la même heure : vous, devant les bains de Neptune ; moi, à la Villa-Reale !

MARCELLI.

Je n’ai pas le temps d’être stupéfait ; mais je vous demande raison de cette lourde plaisanterie.

FABIO.

Si c’est la raison qui vous manque, je ne me charge pas de vous en donner ; si c’est un coup d’épée qu’il vous faut, dégainez la vôtre.

MARCELLI.

Je fais une réflexion : vous avez sur moi tout avantage en ce moment.

FABIO.

Vous en convenez.

MARCELLI.

Pardieu ! vous êtes un amant malheureux, c’est clair ; vous alliez vous jeter du haut de cette rampe, ou vous pendre aux branches de ces tilleuls, si je ne vous eusse rencontré. Moi, au contraire, je suis reçu, favorisé, presque vainqueur ; je soupe ce soir avec l’objet de mes vœux. Je vous rendrais service en vous tuant ; mais si c’est moi qui suis tué, vous conviendrez qu’il serait dommage que ce fût avant et non après. Les choses ne sont pas égales ; remettons l’affaire à demain.

FABIO.

Je fais exactement la même réflexion que vous, et je pourrais vous répéter vos propres paroles. Ainsi, je consens à ne vous punir que demain de votre folle vanterie. Je ne vous croyais qu’indiscret.

MARCELLI.

Bon ! séparons-nous sans un mot de plus, je ne veux point vous contraindre à des aveux humilians, ni compromettre davantage une dame qui n’a pour moi que des bontés. Je compte sur votre réserve et vous donnerai demain matin des nouvelles de ma soirée.

FABIO.

Je vous en promets autant ; mais ensuite nous ferraillerons de bon cœur. A demain donc.

MARCELLI.

A demain, seigneur Fabio. (Ils sortent.)

 

 

(1) L’auteur se réserve la propriété de ce canevas dramatique, excepté aussi de tout traité relatif à la reproduction.

 

(La suite à après-demain vendredi)

 

GÉRARD.

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