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LE VOYAGE EN ORIENT de 1843

LES SECRETS DU LIBAN

Felouque sur le Nil, daguerréotype de Jules Itier, 1845

LES SECRETS DU LIBAN

En quittant Le Caire, le 2 mai 1843, Nerval aborde la partie la plus mystérieuse et la plus chargée affectivement de son voyage. Jusqu’au 25 juillet, date à laquelle, de Constantinople, il envoie de ses nouvelles à son père, aucune lettre ne nous est parvenue. Lettres jamais envoyées, lettres perdues ? le rapide bilan rétrospectif qu’il donne le 25 juillet des deux mois passés au Liban et en Syrie est apparemment très négatif : « Je ne sais si tu auras reçu mes dernières lettres d’Égypte et de Syrie, mais il faut au moins deux mois pour faire parvenir des nouvelles de ce dernier pays [...] Me voici enfin dans un pays plus européen, j’y retrouve les journaux et beaucoup de Français ; que d’ennuis, que de chaleurs, que de quarantaines pour arriver dans cette région presque civilisée ! Je suis un peu fatigué des montagnes, de la poussière et des gens à demi sauvages du Carmel et du Liban. Cela est fort beau de loin, et très ennuyeux de près [...] J’ai vécu un mois au milieu des Maronites, faisant des excursions dans le Liban, mais je n’ai pu voir ni Damas, où était la peste, ni Balbec dont la route était coupée par la révolte des Druses et des Métualis. Je ne te parle pas de ma traversée de Damiette en Syrie sur la Santa Barbara, bateau grec fort incommode et fort ballotté pendant sept jours ». Il revient sur ces souvenirs pénibles dans la lettre du 19 août : « Je ne t’ai pas donné de grands détails sur la Syrie ; tu les liras imprimées et d’ailleurs je n’ai pas pénétré dans des contrées bien extraordinaires ; la montagne, je veux dire le Liban,est très fatigante à parcourir, d’abord parce qu’on ne peut le faire qu’à cheval et à monter ou à descendre toujours sur des rochers glissants. Pendant mon séjour, les Druses se battaient à peu de distance, et j’ai vu des villages maronites à moitié brûlés par eux. » Mais peut-il parler au docteur Labrunie du bouleversement psychique vécu durant ce séjour ? Son ami Georges Bell sera plus explicite en évoquant une grave rechute : « La maladie vint le surprendre au moment où il choisissait sa demeure dans les montagnes habitées par les Druses, et pour recouvrer la santé, il fut envoyé à Constantinople. »

On aura noté qu’il n’est nullement question du compagnon de voyage Joseph de Fonfrède, qui ne sera mentionné que dans une lettre à Gautier datée de Constantinople, 7 septembre : « Fonfride repart pour sa patrie [...] Je regrette le départ de Fonfride qui est un compagnon beaucoup moins sauvage qu’il n’en a l’air et aimable et honnête [...] il eût aimé que nous partissions ensemble ». Fonfrède était-il aux côtés de Nerval pour affronter l’hostilité de l’équipage de la Santa Barbara, et surtout pour tenter de régler le sort de l’esclave javanaise si malencontreusement achetée au Caire ? N’aura-t-il pas préféré, plutôt que d’arpenter une région archéologiquement assez pauvre, s’informer de près sur les découvertes extraordinaires de Paul-Émile Botta, consul à Mossoul, sur le site de Ninive à Khorsabad, précisément au printemps 1843 ? Fonfrède est retourné en Mésopotamie et en Irak en 1846, avec les démêlés que l’on sait avec Loeve-Veimars, alors consul à Bagdad.

C’est donc aux quatre longs articles publiés dans la Revue des Deux Mondes qu’il faut se référer pour comprendre comment Nerval a vécu, comme une initiation, son séjour en Syrie et au Liban.

Topographiquement, les choses sont assez claires : le 2 mai 1843, Nerval s’est embarqué avec armes et bagages sur une cange qui doit le mener à Damiette. Après une escale imprévue à Choubrah où il peut assister aux cérémonies de circoncision d’un enfant et visiter les environs d’Héliopolis, il remonte le bras Est du delta du Nil, passe la nuit à Mansourah, et arrive le lendemain à Damiette, où le consul, chez qui il déjeune, va le dispenser de quarantaine et organiser son passage jusqu’à Beyrouth sur la Santa Barbara qui appareille le lendemain. Il a juste le temps de se rendre au lac Menzaleh, avant de monter à bord, sans enthousiasme : « Du plus loin que j’aperçus cette sombre carcasse, pareille à un bateau de charbon, élevant sur un mât unique la longue vergue disposée pour une seule voile triangulaire, je compris que j’étais mal tombé ». En effet, sur ce bateau destiné au transport de sacs de riz, l’équipage cosmopolite a de quoi inquiéter : un capitaine grec « un peu forban », des matelots turcs musulmans hostiles au chrétien européen, et heureusement un jeune Arménien, qui va servir de traducteur pour apaiser les tensions. Au milieu de tout cela, la jeune Javanaise, seule femme à bord, musulmane dépendante d’un chrétien... Au bout de sept jours, on aperçoit enfin les côtes de Palestine, les villes de Sour (l’ancienne Tyr), Saïda (Sidon), et enfin Beyrouth, « oasis maritime », où Nerval retrouve avec bonheur la fraîcheur des nuages. Là, la quarantaine est obligée. Nerval et sa Javanaise vont la vivre dans une agréable maison louée à des chrétiens maronites. Mais que faire de Zeynèby ? Finalement, Nerval la confie en pension à une institution pour jeunes filles tenue à Beyrouth par la méridionale Mme Carlès.

On est donc à la fin du mois de juin quand Nerval peut entreprendre une excursion dans les montagnes du Liban, en compagnie d’ « un émir ou prince chrétien d’un district du Liban » rencontré un peu plus tôt. L’excursion dans le Kesrouan, qui ne pouvaitt se faire qu’à cheval, dut être physiquement éprouvante pour Nerval, la lettre à son père en témoigne, et ne fut somme toute qu’une « pauvre péripétie » : que dire de cette expédition, sinon que l’on a parcouru des chemins escarpés et vu des villages à demi brûlés par des rivalités religieuses ancestrales ? En revenant à Beyrouth, Nerval se sent pris de regret : il va lui falloir, faute d'argent, renoncer à la partie palestinienne de son projet, et curieusement, il en rend responsable l'achat de Zeynèby: « jusqu’ici mes aventures se sont presque toujours arrêtées à l’exposition : à peine ai-je pu accomplir une pauvre péripétie, en accolant à ma fortune l’aimable esclave que m’a vendue Abd-el-Kerim. Cela n’était pas bien malaisé sans doute, mais encore fallait-il en avoir l’idée et surtout en avoir l’argent. J’y ai sacrifié tout l’espoir d’une tournée dans la Palestine qui était marquée sur mon itinéraire, et à laquelle il faut renoncer. Pour les cinq bourses que m’a coûté cette fille dorée de la Malaisie, j’aurais pu visiter Jérusalem, Bethléem, Nazareth, et la mer Morte, et le Jourdain ! Comme le prophète puni de Dieu, je m’arrête aux confins de la terre promise »

Le mot est lâché : puni de Dieu, symptôme de résurgence du sentiment de culpabilité qui hante Nerval depuis les origines et ne se résoudra que dans le pardon final de la dernière vision d’Aurélia, au terme du parcours dépreuves initiatiques que constituent pour lui les épisodes de folie, et dont il semble bien que le Liban fut une « station ».

À partir du troisième article publié dans la Revue des Deux Mondes, intitulé Les Druses, l’intérêt narratif du séjour au Liban disparaît pour conférer à ce dernier la fonction cathartique d’un processus de révélation à soi-même. C’est le sens de la curieuse introduction de ce troisième article, explicitement adressé à l’ami Gautier sous le pseudonyme de Thimothée O’Neil, comme l’avaient été les Lettres de voyage envoyées de Vienne. Ce troisième article commence comme un retour sur soi, une méditation sur le sens d’une vie déjà avancée, dont le corps porte inévitablement la marque. Or ce temps qui passe n’a pas la même valeur en Orient, la vieillesse n’y est pas humiliante, au contraire, elle est valorisée. Aussi Nerval, parvenu à ce qu’il appelle ailleurs un « âge critique », se sent-il rajeuni, comme si dans cette terre, qu’il qualifie lui-même de « maternelle », une nouvelle naissance à soi-même était possible : « j’avais bien senti déjà qu’en mettant le pied sur cette terre maternelle, en me plongeant aux sources vénérées de notre histoire et de nos croyances, j’allais arrêter le cours de mes ans, que je me refaisais enfant à ce berceau du monde, jeune encore au sein de cette jeunesse éternelle. » Ainsi, poursuit Nerval, tout fait sens au regard de la destinée : son attirance instinctive pour l’Orient (« Vers l’Orient » a-t-il répondu à son ami Chenavard en pleine crise en février 1841), l’achat de cette « fille dorée », la rencontre enfin de Salèma, la jeune Druse pensionnaire chez Mme Carlès, dont il s’éprend passionnément et dont le père va lui conter l’histoire de son double, le calife Hakem, sont autant d’étapes de cette révélation identitaire. Tel est le secret désormais révélé du Liban : le faire advenir à la pleine conscience de lui-même, dans une séquence où le rêve et la vie sont intimement confondus.

Revenu à Beyrouth, Nerval semble n’être plus préoccupé que par les deux pensionnaires de l’institution de Mme Carlès, son esclave et la jeune fille druse, Salèma, dont il a la certitude au premier regard qu’elle incarne son idéal féminin et lui est en quelque sorte prédestinée. Est-il tout à fait dupe de ce prétendu coup de foudre ? L’adresse, à ce stade du récit, à Timothée O’Neil est pleine d’ambiguïté : « En lisant les pages de ce journal, tu souris, n’est-ce pas ? de mon enthousiasme pour une petite fille arabe rencontrée par hasard sur les bancs d’une classe ; tu ne crois pas aux passions subites, tu me sais même assez éprouvé sur ce point pour n’en concevoir pas légèrement de nouvelles ; tu fais la part sans doute de l’entraînement, du climat, de la poésie des lieux, du costume, de toute cette mise en scène des montagnes et de la mer, de ces grandes impressions de souvenir et de localité qui échauffent d’avance l’esprit pour une illusion passagère. Il te semble, non pas que je suis épris, mais que je crois l’être, – comme si ce n’était pas la même chose en résultat ! J’ai entendu des gens graves plaisanter sur l’amour que l’on conçoit pour des actrices, pour des reines, pour des femmes poètes, – pour tout ce qui, selon eux, agite l’imagination plus que le cœur, et pourtant, avec de si folles amours, on aboutit au délire, à la mort, ou à des sacrifices inouïs de temps, de fortune ou d’intelligence. Ah ! je crois être amoureux, ah ! je crois être malade, n’est-ce pas ? Mais, si je crois l’être, je le suis ! »

Désormais, tout est signe de la révélation en train de s’accomplir : « Fatalité ou providence, il semble que l’on voie paraître sous la trame uniforme de la vie certaine ligne tracée sur un patron invisible, et qui indique une route à suivre sous peine de s’égarer. » Ainsi, l’histoire du calife Hakem, telle que va la lui raconter le père de Salèma, un « akkal », en prison pour rébellion, s’investit des hantises personnelles de Nerval et tente de les exorciser en les identifiant au destin divin de Hakem, fondateur de la religion druse.

Le jeu de l’écriture, complexe, manifeste toute l’ambiguïté de Nerval à l’égard de sa propre fascination pour ce personnage. L’histoire du calife Hakem est inspirée, nous précise Nerval, de la lecture qu’il a faite du très sérieux Silvestre de Sacy. Mais elle va nous être rapportée en réalité par le moyen littéraire d’une double mise en abyme de la voix qui dit et de la voix qui rapporte le dit : Nerval narrateur de son voyage en Orient, donne la parole à un autre narrateur, le cheik Eschérazy, lui-même adepte de la religion druse. Distance narrative qui va permettre évidemment une grande liberté sur le plan de la réalité historique du personnage, mais aussi et surtout, offrir à Nerval l’opportunité d’investir l’expérience mystique de Hakem de multiples analogies avec sa propre expérience de la folie.

HISTOIRE DU SULTAN HAKEM.

Voici l’histoire : Un soir, dans une auberge de Fostat, ancien nom de la ville du Caire, le calife Hakem, déguisé en fellah, est initié par le jeune et mystérieux Yousouf aux pouvoirs hallucinatoires du haschich qui l’éclairent sur sa nature divine. Théomanie produite par la drogue, illusion ou véritable nature divine révélée ? Hakem lui-même en saisit l’ambiguïté : « Le hachich rend pareil à Dieu » dit-il à Yousouf , Dès lors, la vie de Hakem va se dérouler sur deux plans, celui de sa divinité et celui de son incarnation humaine. Ainsi, si son amour pour sa sœur Sétalmuc est humainement une « passion monstrueuse », Hakem la ressent comme l’union mystique de « l’âme du monde » qui palpite en lui, avec « l’épouse de [s]on âme divine, la vierge qui [lui] fut destinée dès les premiers jours de la création. » Un complot se trame bientôt contre Hakem, ourdi par Sétalmuc et le vizir qui proclame Hakem « medjnoun », fou, et le fait interner dans la prison du Moristan, qui accueille fous et criminels. Là, Hakem va manifester une folie « lucide » et, attentif aux délires obsessionnels de ses compagnons d’infortune, rallier à lui le peuple des miséreux réprouvés enfermés là. La visite de Sétalmuc, accompagnée du vizir, met le comble à sa fureur. Présenté comme un fou se prenant pour le calife, il comprend qu’un imposteur a pris sa place : « Misérable ! s’écria Hakem, tu as donc créé un fantôme qui me ressemble et qui tient ma place ? » Hakem n’a d’autre ressource que de soulever le flot des prisonniers du Moristan, qui se répandent dans la ville qu’ils incendient, tandis que Hakem érige son « tribunal sanglant ». Le calme revenu au Caire, Hakem reprend possession de son palais de Roddah, mais, il le sait par la conjonction des astres, sa fin terrestre est proche. Un soir, revenant d’une de ses promenades nocturnes, il a la surprise de voir son palais de Roddah illuminé comme pour une fête. En effet, on y célèbre les noces de Sétalmuc et de Hakem, un usurpateur, son double, son ferouer : « Cette vision lui semblait un avertissement céleste, et son trouble augmenta encore lorsqu’il reconnut ou crut reconnaître ses propres traits dans ceux de l’homme assis auprès de sa sœur. Il crut que c’était son ferouer, ou son double, et, pour les Orientaux, voir son propre spectre est un signe du plus mauvais augure. l’ombre force le corps à la suivre dans le délai d’un jour. » Le destin s’accomplit : ce double, c’est Yousouf, son frère en initiation, trompé par Sétalmuc qui lui fait vivre ce rêve éveillé. Hakem sera le soir même assassiné dans un guet-apens préparé par Sétalmuc. Yousouf, qui devait être son bras armé, reconnaissant Hakem, préfère se faire tuer avec lui. Morts, vraiment ? Le récit s’achève sur une note de mystère : « quand les gardes arrivèrent au lieu du meurtre, ils ne trouvèrent plus que des vêtemens ensanglantés et l’âne gris du calife, nommé Kamar, qui avait les jarrets coupés. » Reprenant son texte en 1850 dans Al-Kahira. Souvenirs d’Orient, Nerval conclut l’histoire de Hakem en se réfèrant plus explicitement à la croyance druse : « Les deux frères n’avaient été qu’étourdis par des coups de masse. Ils reprirent leurs sens dans le tombeau de leur famille, où l’aïeul apparut comme un fantôme et leur demanda compte de leur vie passée. Dans ce sépulcre voisin des hypogées et des pyramides, Hakem semblait un Pharaon jugé par des rois ses ancêtres. Il parla, il expliqua ses actions et ses doctrines. Son aïeul et son frère tombèrent à ses pieds et le reconnurent pour dieu. Mais Hakem ne voulut plus retourner au Caire. Il se rendit avec Moezzeldin dans le désert d’Ammon et constitua sa doctrine, que son frère répandit plus tard sous le nom d’Hamza. Depuis il se montra sur divers points de la terre et se retira en dernier lieu sur le Liban, où le peuple crut en lui. »

Qu’en sera-t-il du projet de mariage druse ? Dans la conclusion du dernier des quatre articles, intitulé Les Akkals. L’Anti-Liban, conclusion expressément adressée à nouveau à Timothée O’Neil, Nerval donnera quelques informations sur l’issue de l’aventure : préoccupé surtout par le caractère ésotérique de la religion druse qui en interdit l’accès aux non initiés, il évoque, pour convaincre le cheik Eschérazy, l’analogie et même la filiation entre ce culte secret et les pratiques maçonniques européennes auxquelles, dit-il, il a été initié : « La franc-maçonnerie a comme tu sais, hérité de la doctrine des templiers ; voilà le rapport établi, voilà pourquoi les Druses parlent de leurs coreligionnaires d’Europe, dispersés dans divers pays, et principalement dans les montagnes de l’Écosse (djebel-el-Scouzia). Ils entendent par là les compagnons et maîtres écossais, ainsi que les rose-croix dont le grade correspond à celui d’anciens templiers. Mais tu sais que je suis moi-même l’un des enfans de la veuve, un louveteau (fils de maître), que j’ai été nourri dans l’horreur du meurtre d’Adoniram et dans l’admiration du saint Temple, dont les colonnes ont été des cèdres du Liban. » On ne peut s’empêcher ici de penser à la lettre que Nerval adressera à Émile Blanche dans un moment d’intense désarroi, le 17 octobre 1854, où peuvent se lire les mêmes convictions d’appartenance à l’ordre maçonnique.

Le séjour en Syrie et au Liban a donc été un révélateur pour Nerval. Libéré des carcans européens, y compris sur le plan vestimentaire, il a cru se sentir disponible pour une renaissance, un nouveau départ, incarné par la jeune Salèma. Mais surtout, il a absorbé avec avidité le foisonnement des croyances religieuses à mystères qui peuplent cette terre d’Orient, nourrissant, pour les religions issues du Livre, le même désir de syncrétisme qui l’animait pour les religions païennes dans l’antique Cythère. Enfin, l’intérêt passionné porté au parcours initiatique de Hakem, et tout particulièrement à la « station » de la folie assumée du Moristan, a sans doute constitué une étape décisive dans l’acceptation de « l’autre » en lui.

 

LE VOYAGE EN ORIENT, ADONIRAM ET BALKIS >>>

Itinéraire du Caire à Beyrout (cliquer sur l'image pour agrandir)

Beyrouth, le Château de la mer, lithographie, 1836

Le Carnet du Caire, fol. 7 v°. Notes prises par Nerval sur le Calife Hakem dans l'ouvrage de La Peyrère (ici nommément désigné) sur les Préadamites.

Émile Vernet-Lecomte, peintre orientaliste, "Bachi-bouzouk

Émile Vernet-Lecomte, portraits de femmes orientales

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Prosper Marilhat, "Cèdres du Liban"

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