LE VALOIS DE GÉRARD DE NERVAL

LA MAISON DU GARDE-CHASSE ET LE CHÂTEAU : HISTOIRE DU DOMAINE DE MORTEFONTAINE

Le domaine de Mortefontaine, aujourd’hui morcelé, se situe au sud du département de l’Oise, à une quarantaine de kilomètres de Paris, entre Senlis et Dammartin. De Paris, on suivait à l’époque de Nerval l’ancienne route de Flandre (N.17 aujourd’hui), puis, entre les relais de poste de Louvres et de La Chapelle-en-Serval, on rejoignait les villages de Montméliant, Plailly, puis Mortefontaine en prenant à droite la petite route de Saint-Nicolas (D.126 aujourd’hui). Un secteur du feuillet de la Généalogie est spécifiquement consacré au Valois (« Wal-loys ») et tout particulièrement à la succession historique des propriétaires du domaine de Mortefontaine, parmi lesquels figurent les noms de « Capet », « prince de Condé », « duc de Bourbon », « Le Peletier », l’indication de « biens nationaux », puis les noms de Joseph Bonaparte, du prince de Condé associé à celui de la baronne de Feuchères et enfin celui de Madame de Villeneuve. Globalement, cette chronologie est juste, et nous allons voir, en les retraçant simultanément, que l’histoire des châtelains et celle de la famille maternelle de Gérard sont intimement liées.

La Généalogie fantastique, côté maternel. En regard du nom de son ancêtre Olivier, Nerval a indiqué la suite des propriétaires du domaine de Mortefontaine, en mettant particulièrement en relief le nom de Bonaparte, roi de Naples et d'Espagne, qu'il relie par la pointe d'une longue épée à la terre de Nerva ou Nerval, fief de la seigneurie de Mortefontaine.

Pour la période médiévale, l’histoire du domaine de Mortefontaine est liée à celle de la châtellenie de Montméliant, qui, jusqu’au XIIe siècle, a appartenu à la Couronne de France. Près de l’étang de Vallière (dans le futur Grand Parc de Mortefontaine), le roi Louis VI le Gros (sans doute Capet dans la Généalogie) a fait bâtir un château dont il restait quelques vestiges au temps du grand-oncle de Nerval, Antoine Boucher. L’abbaye de Saint-Denis devient propriétaire de la châtellenie en 1283, et le restera jusqu’au XVIe siècle. En 1376 apparaît pour la première fois le nom de Noirval, associé au fief de Bertrandfosse qui relevait aussi de la châtellenie de Montméliant, dans un aveu et dénombrement de Jean de Plailly, seigneur de Bertrandfosse à Jean de Laval, pour notamment « XXV arpenz de bois en Noirval » (soit environ 12,5 hectares). Cette propriété de « vint et cinq arpens de bois assis en Noirval » est à nouveau mentionnée le 6 janvier 1398 dans l’aveu et dénombrement de Simon de Plailly, seigneur de Bertrandfosse, à Amaury d’Orgemont, associée à une propriété bâtie, « sa maison là où il demeure, et l’ouche (une ouche est un enclos de terres cultivées, souvent en potagers, situé près de la maison d’habitation) à Mortefontaine lez Plailly ». C’est la première mention du futur manoir de Mortefontaine. En 1571, François Hotman, conseiller du roi, fait l’acquisition du château fort de Montméliant et du domaine de Mortefontaine. La présence de François Hotman a dû laisser des traces dans la mémoire de ce pays où les guerres de religion furent si vives. Né dans une famille catholique, et qui le restera au point de s’allier à la Ligue, François Hotman, conseiller au Parlement de Paris, se convertit au protestantisme et défendra de son exil en Suisse, la cause de la religion réformée en prenant le parti d’Henri IV. C’est lui qui donna au château de Mortefontaine son aspect qui désormais variera peu de « château de brique à coins de pierre », avec son corps de logis principal, ses pavillons latéraux et son toit d’ardoise. À sa mort, en 1600, sa veuve Lucrèce Grangier puis ses fils, agrandissent le domaine avec l’achat, le 18 novembre 1623, du fief du moulin de Vallière. Le futur Grand-Parc commence ansi à se constituer, au nord de la route de Plailly à Ermenonville.

1709, sur la carte du diocèse de Senlis,"Morfontaine" et son jardin apparaissent pour la première fois (BnF, Dépt des Cartes et Plans, accessible sur Gallica)

1743, le château et le petit Parc de "Mortfontaine" sont nettement dessinés comme un château et un jardin à la française. On voit le long du chemin de Plailly le logement du garde-chasse occupé par l'ancêtre maternel de Nerval Jean Olivier. Du futur grand Parc, au nord, on ne distingue que les étangs (BnF, Dépt des Cartes et Plans, accessible sur Gallica)

Le 26 mai 1654, le Président à mortier du Parlement de Paris Jacques Le Coigneux achète les terres et seigneuries de Montméliant, Plailly et Mortefontaine. Il fait construire les communs et trace au sud du château le Petit Parc qui, pour l’heure, a des allures de jardin à la française, avec un « grand rond d’eau, plusieurs fontaines jaillissantes, parterres, bois de haute futaie, potagers, jardins à fleurs, vignes et fruitiers, le tout fermé de murs ». En mai 1655, Jacques Le Coigneux est anobli et reçoit du roi le titre de marquis de Montméliant pour lui et ses descendants. À sa mort, en 1686, le domaine passe entre les mains de son fils, puis de son frère Gabriel Le Coigneux, marquis de Belabre, en 1690. Le long des potagers du domaine deux maisons sont dévolues au jardinier et au garde-chasse occupée par Henri Carillion, « garde des plaisirs » de Jacques, puis Gabriel Le Coigneux. Son acte de décès le dit également « marchand cabaretier », double activité que reprendra son gendre Jean Olivier, ancêtre du côté maternel de Gérard de Nerval.

Cette maison du garde-chasse est alors occupée par Henri Carillion, dont Jean Olivier, venu de Dampierre, épousera la fille, Catherine, le 17 février 1721, s’alliant ainsi à une famille de notables solidement implantée à Mortefontaine depuis plusieurs générations, avec les fonctions de « garde de Monseigneur le Président » et de « concierge de Monseigneur le Président ». L’acte de décès d’Henri Carillion, le 19 janvier 1720, le dit également « marchand cabaretier ». Quand, un an plus tard, Jean Olivier entre dans la famille Carillion, la maison du garde-chasse est donc déjà devenue cabaret. Il perpétuera les deux fonctions de garde des plaisirs des châtelains et de cabaretier, hérités de sa belle-famille. De sorte que, lorsqu’en 1854, Nerval parle de « l’ancien pavillon de chasse aujourd’hui ruiné » (Promenades et Souvenirs, chap. IV), il est probable qu’il pense à la maison de Mortefontaine habitée depuis le XVIIe siècle par ses aïeux maternels, dont on va voir qu’elle fut amputée d’une grande partie en 1844, ce qui dût en effet lui donner l’allure d’une ruine.

Plan cadastral napoléonien de 1810. La maison et le jardin d'Antoine Boucher portent les numéros E 26 et E 30. Un peu plus haut, du même côté de la rue, on distingue l'arrondi de l'emplacement de la fontaine du village.

En 1703, le domaine de Mortefontaine devient par mariage la propriété d’une brillante dynastie de robe, la famille Le Peletier. En 1730, Louis Le Peletier meurt au château de Mortefontaine dont il a hérité de son père. C’est son fils, Jacques Louis Le Peletier, et surtout son petit-fils, Louis Le Peletier (1730-1799) qui va métamorphoser le domaine en créant le Petit et le Grand Parc, dans le temps où le marquis de Lamotte de Girardin transforme son domaine voisin, y reçoit Jean-Jacques Rousseau en 1778, mais aussi les « illuminés », Cagliostro, Cazotte, le comte de Saint-Germain, jusqu’à la veille de la Révolution.

1776, sur le plan du petit Parc dessiné par l'architecte Le Rouge, la structure du jardin a radicalement changé, s'adaptant à la mode des jardins dits "anglo-chinois". L'aile est du château est prolongée pour abriter les communs (BnF, Dépt des Cartes et Plans, accessible sur Gallica)

Sur ce plan anonyme de 1780 environ, le petit Parc est définitivement devenu jardin à l'anglaise, avec sa grande pelouse qui monte en pente douce, parcourue de petits cours d'eau jusqu'aux nymphées qui ferment le parc au sud. Au sud-ouest, la plantation de haute futaie abrite l'allée des tombeaux. Les passages souterrains ont été aquarellés en rouge. Ce sont les grottes du fond du parc, et sans doute la grotte moussue du "vieux Pan" qu'évoque Nerval (BnF, Dépt des Cartes et Plans, accessible sur Gallica)

En 1790, Le Peletier vend le domaine à un banquier, Joseph Duruey, qui est guillotiné en 1794. Le domaine devient bien national. Joseph Boanaparte l’acquiert en octobre 1798 et va en faire, secondé par son épouse Julie Clary, un « paradis ». Parmi les festivités qui ont marqué le vie de Mortefontaine, l’événement le plus considérable fut sans aucun doute la signature de la Convention entre la France et les États-Unis d’Amérique, le 8 vendémiaire an IX (30 septembre 1800). Une somptueuse réception eut lieu durant trois jours à Mortefontaine. Le lieu a été choisi par Napoléon lui-même. Il souhaite un grand dîner de deux cents personnes, un bal, un spectacle, un feu d’artifice. Projet difficilement compatible avec l’état du château qui n’a pas encore été remeublé. Cependant, tout est prêt au jour dit : le petit théâtre de Louis Le Peletier est restauré à la hâte pour que puissent y venir jouer des acteurs de la Comédie-Française et des musiciens. Parmi les artistes, l’actrice Louise Contat et le chanteur Garat. Le banquet se tient dans l’orangerie, que l’on décore de feuillages, de bustes et de banderoles portant les noms de Washington et de Franklin. Dans le Petit Parc, à proximité du château, on a monté un décor somptueux, dont la célèbre gravure des frères Piranesi rend méticuleusement compte. La gravure montre encore que l’on a eu le souci d’inviter les personnalités locales, le préfet du département de l’Oise Jacques Cambry, le sous-préfet de l’arrondissement de Senlis, et même le maire de Mortefontaine, Pierre Saugeon, qui est aussi le régisseur du domaine. Tous sont nommément mentionnés dans la légende de la gravure. Où et comment fut hébergée une telle assemblée ? Il paraît évident que l’épicerie-auberge d’Antoine Boucher, à deux pas de là, ne fut pas étrangère à la fête, et que le souvenir dut en demeurer inoubliable au républicain de la première heure que fut le grand-oncle de Nerval.

Fête à Mortefontaine à l'occasion de la Convention entre la République française et les États-Unis d’Amérique, le 8 vendémiaire an IX (30 septembre 1800) gravure de Francesco Piranesi (BnF, accessible sur Gallica)

C'est durant cette période somptueuse qu'Antoine Boucher a accueilli son petit-neveu Gérard, dans l'ancienne maison du garde-chasse devenue cabaret-épicerie. Deux témoignages, l'un iconographique, l'Album des Vues de Morte Fontaine, par Vincent Thiéry, l'autre littéraire, Le Voyage à Ermenonville, par Jourdan, permettent de se faire une idée exacte de ce qu'était le domaine de Mortefontaine en 1809 et 1811. Mais en 1815, les armées prussiennes et russes dévastent le village et le château : "Nous revîmes les fils du nord, et les cavales de l'Ukraine rongèrent encore une fois l'écorce des arbres de nos jardins" écrit Nerval dans Promenades et Souvenirs. Le domaine est mis sous séquestre, laissé à l'abandon jusqu'en 1821, date à laquelle il est loué par le baron prussien Schickler, gand amateur de chasse.

À la mort des époux Boucher, en 1820, la maison passe à leur fille, Marie Antoinette Élise et à leur gendre Jean Dufrénoy. L’inventaire après décès, très précis, permet de reconstituer les lieux tels que Gérard y a vécu enfant. Le jeune couple tente de faire vivre le commerce d’épicerie-débit de tabac, mais doit vendre en avril 1822 à l’un des créanciers d’Antoine Boucher, Barthélemy Philippe Leclerc, négociant en vins à Franconville, tout en continuant d’y vivre à titre de locataires. Barthélemy Philippe Leclerc la vendra à son tour en décembre 1825 à Robert Honoré Parent, maire de Mortefontaine, qui fut l’ami d’Antoine Boucher, et vécut dans la maison jusqu’à sa mort, en décembre 1834, transformant en pièces d’habitation les deux pièces qui servaient d’épicerie au long de la Grande Rue. Jusqu’à cette date, donc, Gérard put y revenir, et l’on en trouve les incidences à la fois dans la préface des Illuminés intitulée « La Bibliothèque de mon oncle », et dans Sylvie, chap. IX.

En 1827, le domaine et le château de Mortefontaine sont acquis par le Prince de Condé, qui étend ainsi ses domaines de chasse de Chantilly et d’Ermenonville. Le 27 août 1830, le prince est retrouvé pendu à l’espagnolette d’une fenêtre de son château de Saint-Leu. Il a légué Mortefontaine à sa maîtresse Sophie Dawes, baronne de Feuchères, qui s’y installera à partir de 1832. Elle acquiert en octobre 1835 la maison et le jardin d'Antoine Boucher, et va les inclure définitivement au domaine de Mortefontaine. Frappée d’alignement par le décret de 1838, la maison sera amputée en 1844 de la partie qui longe la Grande Rue (la partie épicerie-cabaret d’autrefois). La partie restante est habitée un temps, à partir de 1841, par Antoine Narcisse Boucher (coïncidence qui n’a pas dû échapper à Nerval) qui mourut à Mortefontaine en novembre 1899, et dont la sépulture est encore visible au cimetière de Mortefontaine. La maison a été photographiée par Aristide Marie, premier biographe de Nerval, avant 1914. Une autre photo, sans date, la montre très ruinée. Elle est encore visible sur les vues aériennes IGN jusqu’en 1960.

À la mort de Mme de Feuchères, le 15 décembre 1840, le domaine est acquis par M. Thanaron pour sa fille Charlotte Sophie, nièce de Sophie Dawes, qui épouse en janvier 1850 à Mortefontaine Henri Corbin, préfet de l’Aisne. Les deux filles de Charlotte Sophie Thanaron et Henri Corbin vivront au château de Mortefontaine, mais le Grand Parc sera vendu séparément en janvier 1892 au duc Antoine Agénor de Gramont, qui fera construire le château de Vallière. Le Petit Parc et son château « Louis treize », acquis par le comte Louis René de Gramont, frère d’Antoine Agénor, en 1928, est cédé en 1949 à la congrégation du Tiers-Ordre des Dominicaines. Celles-ci construisent des bâtiments pour abriter leur noviciat et leurs locaux d’enseignement à la place des anciens communs du château, lui-même revendu, amputé d’une grande partie de son parc, en 1985.

La maison d'Antoine Boucher, phographiée par Aristide Marie, donc avant 1914. Une autre photo, sans date, la montre très ruinée. Elle est encore visible sur les photos aériennes IGN jusqu'en 1960.

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AUX ORIGINES

« Les images de deuil et de désolation qui ont entouré mon berceau »

La Généalogie fantastique, Labrunie et Bonaparte, qui suis-je

L’ascendance paternelle:

les Dublanc

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Étienne Labrunie

Justin Duburgua

le docteur Gérard Vassal

L’ascendance maternelle:

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Carte des itinéraires valoisiens de Nerval

Le domaine de Mortefontaine

Le temps vécu de la petite enfance (1810-1815)

Le clos Nerval

L’oncle Antoine Boucher

Voix et Chansons

Les plaisirs et les jeux

Le temps des retours en Valois (1850-1854):

Les Faux Saulniers

Les Nuits d’octobre

Sylvie

Promenades et Souvenirs

Le Valois transfiguré: Aurélia

Promenades en Valois, diaporama

LES ANNÉES CHARLEMAGNE

Père et fils rue Saint-Martin

Les cahiers de poésies de 1824

Le collège Charlemagne

Satiriste, anticlérical et anti-ultra

Auteur à 17 ans chez Ladvocat et Touquet

Pseudonyme Beuglant

LA CAMARADERIE DU PETIT CÉNACLE

1830, les Trois Glorieuses

Se rallier à Victor Hugo

L’atelier de Jehan Duseigneur

Traduire les poètes allemands

« En ce temp, je ronsardisais »

IMPASSE DU DOYENNÉ

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